Justice et fraternité

Réunion de la fédération de Nîmes,le  jeudi 20 juin, à la paroisse Saint Vincent

Nous nous sommes réunis, une petite trentaine, le jeudi 20 juin à l’Eglise St Vincent. pouréchanger sur le thème de l’année : « la question de justice »Nous avons pu constater que cette question de justice ou d’injustice n’a pas été abordéedirectement , mais qu’elle surgit par de multiples portes d’entrée .

D’où la réflexion proposée aux personnes présentes réparties en 3 groupes !

1/ Quelles sont les situations que nous avons partagé en équipe où la justice / l’injustice estimpliquée directement ou indirectement ?

2/ Lors de la relecture de janvier, nous avons souligné que la justice est une condition de la fraternité : dans les situations évoquées quels liens voyons nous entre justice et fraternité ?

Premier groupe

Dans ce groupe plusieurs décès de proches : « injustice d’une personne partie si tôt »Expérience amère d’une personne constatant que sa mère ( 7 enfants) s’occupait beaucoup(trop ?) des autres. On peut ainsi en tant que parent « générer des injustices »La justice « est « une condition de fraternité ».

Parallèle entre la justice des hommes et « la justice divine . » (Aimez vous les uns , les autres » « aime ton prochain… »Lorsque l’on ne se sent pas « écouté  », c’est la première injustice. Le « regard d’autrui »peut nous porter.

Second groupe

« Quelle est la place entre le jugement que l’on porte et la place du pardon s’est on interrogé dans ce groupe .(Allusion à Mr CAHUZAC qui estimant avoir purgé sa peine se présente à nouveau à des élections) Justice/ justice : notions très « subjectives » Être à sa « juste » place ou être à sa place ? Soyons vigilants avec le « jugement » qui enferme ….Quel rôle prenons nous chacun pour plus de justice, plus d’humanité .

Aides aux personnes en difficultés : ces « actions fraternelles remettent de la justice sociale » La fraternité est « la base de la justice ».

Troisième Groupe

La justice peut devenir »i inhumaine » si on la pousse à l’extrême. Exemple écrivains Céline et cinéaste Polanski . Ne peut on distinguer « l’artiste et l’œuvre. » ? Après tout Michel Ange n’a pas eu une « vie exemplaire » N’est il pas « injuste » de condamner une œuvre au motif que la personne a un comportement condamnable ?… Comment sortir de cette s situation de « blocage » . L’idéal serait d’aller «au-delà »… Il est évoqué les propos d’une présidente d’association d’aide aux personnes qui tient des propos extrêmes, ce qui sème le trouble chez les adhérents : faut il rester ou non ?

Intérêt des rencontres entre agresseurs/victimes : on peut y voir des « formes de fraternité. »  Observations : « tout homme est aimé de Dieu ». On nomme la situation dans laquelle

chacun va être reconnu ; chaque homme peut évoluer. La plus important est le « questionnement . »…

Conclusion de Jacques :

«   On ne réalise pas toujours les cadeaux que l’on a reçus. »« Aimez vos ennemis » Personne ne peut être « réduit » à ses perversités.